Mes textes

Même si j'aodre écrire les manifestes de la Manifesterie, j'aime aussi adapter ma forme et ma fougue à celles de mes idées et propos. Vous trouverez ici un recueil de textes, que je ne sais quel hasard m'a inspiré et que je me suis donné la peine d'écrire. En vous souhaitant bonne lecture.

Vieux textes

L'apologie du foot

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La superstition

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Le sens de la vie

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Nouvelles

Le calme vaut-il la tempête ?

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Ecrit en 2017 à l'occasion d'un concours de nouvelles interne aux anciens élèves polytechniciens sur le thème "l'oeil du cyclone", d'où je me suis fait joliment rembarré. J'avoue avoir ma propre conception de la nouvelle, sans trop me soucier d'être en phase avec celle des autres...

Un éveil chaud

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Ecrit en 2017 à l'occasion d'un concours de nouvelle des après-midi de saint-Florent. Le sujet était d'écrire une nouvelle dont la première phrase nous était donné. Je n'ai pas eu de nouvelles de concours, autre que la mienne.

Histoires de temps et d'autres

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Ce livre est un recueil de 10 nouvelles, écrit pendant le premier confinement, ayant pour but d'offrir un regard neuf et profond à la situation socio-spirituelle de la société actuelle. Il s'appuie sur les événements liés à l'épidémie du covid, mais sans s'intéresser aux faits. Il va surtout chercher à creuser derrière le contexte et à mettre en évidence les valeurs et dogmes sous-jacents.

Chaque nouvelle éclaire, dans un style et ton propre, une face différente de l'iceberg dont la situation actuelle n'est que la partie émmergée, et qui s'insctit dans la continuité du naufrage de notre système de valeur.

Poêmes

Laissons là la mort , Paris (2020)

Adieu, adieu, la vie, la mort !
Pourquoi donc faut-il que je pleure
Que tu ne jettes plus ton sort
A ceux qui te prennent en peur ?

Je vis de ne craindre le sort.
Pourquoi dois-je souffrir la peur
De mes frères pour qui la mort
N’est jamais faite que de pleurs ?

Salut, à la vie, à la mort !
Quand cesseront les sombres pleurs
Du ventre et des yeux d’où je sors
Et dont le verrou me fait peur ?

Je meurs que d’attendre la mort.
Quand m’a-t-ont volé cette peur,
Qui me préserve de l’essor
Que j’ai à partager vos pleurs ?

Que je vive ou bien que je meure,
Je ne souhaite rester au port.
J’aime mes frères comme mes soeurs ;
C’est leur rire que je déplore.

Triste vide , Paris (2018)

Chair vide, articulée de passions inanimées
Gouffre clair, allumé de folies obscures
Poigne terrible de cet instant dur
Qui serre mon âme desemparée
Sombre Eternité de cet abysse céleste
Que mon coeur desoeuvré fait résonner
comme dans une clairière funeste,
Comme dans une montagne cassée.


La lune m'éblouit
et mon désespoir luit
dans la nuit de ce soir.
Des larmes de peine
coulent dans mes veines,
elles sont surement noirs.
Un espoir timide
s'étouffe dans ma chair vide,
je ne peux plus y croire.
Amenez-moi du temps
Je le rendrai au néant,
Car il est bien trop tard.

Optimiste !, Paris (2018)

Toi que la vie amuse encore,
Sois content de ton sort
Moi je pense que tu as tort.

Regard à vide, Paris (2017)

Inconnu, ne vois pas d'affront dans mon regard,
Ne sois pas intimidé par l'étrange échange.
Goûte la tension, sens ta vue qui te démange,
Ne détourne pas les yeux, laisse-les hagards.
Notre dialogue silencieux rompt le vacarme
Et, quoiqu'incommode, dévoile un peu ton charme.

Lettres d'amour

Voici quelques lettres, écrites dans toute la fougue de la passion naive dont j'étais alors inondé, qui m'ont été inspiré par la simple pensée de l'être auquel je vouais toute ma vie, qui illustrent parfaitement toute l'intensité, la détresse et le drâme de ma situation.

Déclaration

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Tu ne t'aimes pas

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Supplice

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Biographies

Mimi Story

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Dans l'impasse de la faïencerie, la sympathique ruelle qui m'a vu grandir, vivait à côté de chez mes parents une vieille voisine au grand coeur, Mireille Foltier, qui s'occupait des enfants de la rue, dont mon frère, ma soeur et moi. Elle nous amenait et venait nous chercher à l'école, à nos différentes activités, et nous faisait faire nos devoirs, toujours avec bienveillance et bonne humeur, ce qui rendait grand service à mes parents. Comme pour tous les adultes, elle nous semblait toujours avoir été là, telle quelle ; il ne nous est pas venu à l'esprit de nous demander ce qu'elle avait vécu, qui elle était avant de devenir l'adorable nounou que nous connaissions. Et, sans se douter qu'elle avait eu une histoire pas si banal, une vie difficile semée d'embuches, nous partîmes plein de reconnaissance en la laissant derrière nous, seule avec son destin. Mireille n'avait jamais parlé de son enfance à quiconque, ne pensait jamais vouloir le faire, ne pensait jamais pouvoir le faire. Et voilà qu'à 80 ans, aidée par ma mère et ma soeur, Mireille raconte enfin, un peu par hasard, sa vie à son fils, André. Ce dernier, bouleversé d'apprendre et de comprendre tant de mystères de sa propre enfance, la pousse alors à aller plus loin, à écrire son histoire, pour pouvoir la partager aux futurs générations. Ils s'y essayèrent ensemble, mais André n'a pas le temps de s'y consacrer pleinement et le résultat ne convient pas à Mireile, qui se demande à qui elle pourrait bien confier cette mission. Et voilà qu'elle me propose de le faire, alors que je lui rends visite à l'EHPAD où elle vient d'être admise, et je lui promets d'être à la hauteur de la tâche.

Après plus de 6 mois de travail, voici le résultat de ce projet, voici la biographie de Mireille Foltier, que je suis heureux et fier d'avoir pu réaliser. J'ai pris beaucoup de plaisir à écouter sa vie, à essayer de la comprendre pour pouvoir la transmettre, à tâcher de la trasncrire la plus fidélement possible à ses dires et ses émotions (qui ne concordent pas toujours), et surtout à l'accompagner dans cette belle et noble entreprise que de se libérer du poids de son passé.

La vôtre, peut-être...

In coming.

Papier scientifiques

Recherche

A Unified View on Patch Aggregation, Journal of Mathematical Imaging and Vision, 2019.

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Enseignement

Projet : démonstration du théorème de Galois.

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Projet : le théorème de Goedel, où les limites du savoir rationnel.

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Paroles de sagesse

J'aime beaucoup les maximes. En voici quelques unes de mon cru, plus ou moins fidèles à ce titre accrocheur.

La patience est l'art de ne pas faire les choses trop tôt.
Le courage l'art de ne pas les faire trop tard.
Mieux vaut aimer ce que l'on fait plutôt que de faire ce que l'on aime.
Le milieu ne se trouve que par l'étude des extrémités.
On cesse d'être un enfant le jour où l'on comprend que les adultes n'existent pas.
On ne croit que ce que l'on voit,
on ne voit que ce que l'on regarde.
Une tradition, c'est une habitude qui se perd.
La modernité est le fantasme des contemporains.
Le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt, l'homme moderne le film.
Un bon tricheur sait perdre.
On ne perd du temps que lorsque l'on pense que l'on pourrait en gagner.
La vie est inutile. La survie est capitale.
Rien n'est plus improbable que le hasard.
Il n'y a que dans le désert où le soleil ne fait pas d'ombre.
On ne peut être sincère qu'en ne l'étant trop.